Il n'est plus possible de représenter la réalité de manière explicite,il convient désormais d'engager une pratique ouverte et libre de signifiants de l'informel.
Formica peint et écrit sur la toile en de multiples dialectes,en référence aux grands mythes:il peint des toiles signes/émotions où le choc des signes,des mouvements,des sommations transfigure le récit homérique;sa
relecture greenbergienne-essentielle-se réapproprie la citation des sources mythologiques; là, la force mystique de l'art perd volontairement sa propre tension monolithique au profit d'une image à la fois intense et déconcentrée,glissant entre les limites du style et des différents langages exprimés.
Plus loin: "Filles de Loth", têtes de linotte ? Vanités cristallines d'un Altiplano imaginaire?
Tous nous somme stouchés par le tragique;mais Formica sculpteur ne croit pas que le tragique soit un concept visuel:c'est bien davantage une aveugle poussée en avant qui l'entraine à se prolonger dans des personnages hybrides,jamais narratifs -trophées d'un paysage païen- mais transfigurés par l'essence même du matériau qui les élève à une mythologie de rites sacrificiels.
John C. Haigs (critique d'art, auteur de l'ouvrage de référence sur Francis Bacon)
Jean Claude Faye.
photo Axel Arno
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